Je suis victime de violences
Que sont les violences conjugales ?
Qui est concerné.e ?
Les différentes formes de violences conjugales
S’INFORMER
Quels sont les différents types de violences ?

Violences verbales
Ce sont des violences qui s’expriment par des mots. L’auteur des violences y a recours pour humilier, blesser, interdire, contrôler la femme victime et les enfants. Ces violences ont différentes formes : cris, insultes, interdictions, chantages et menaces (de violences et/ou des menaces de mort sur la victime ou l’agresseur), reproches.
Ces violences s’expriment à voix haute ou par écrit via des messages, des mails, des lettres etc.
Violences psychologiques
Violences économiques
Violences administratives
Cyber violences
Violences sexuelles
Je demande de l’aide
En cas d’urgence, appeler :
17 : police/gendarmerie ou envoyer un sms au 114
15 : Samu
18 : pompiers
112 : numéro d’appel d’urgence en Europe
114 : envoyer un sms pour les personnes sourdes ou malentendantes ou qui ne peuvent pas parler du fait de la présence physique de leur agresseur
119 : enfants en danger
115 : hébergement d’urgence
Faire constater les violences par des professionnel.les de la santé : Médecin traitant, sage-femme, gynécologue, dentiste, kinésithérapeute, hôpital..


Un renseignement

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Thématiques
Est-ce que je vis une relation saine ?
Vous fait peur de par ses colères ou comportements imprévisibles.
Vous a empêché de rencontrer ou de parler avec des ami-es ou des membres de votre famille.
Vous a empêché de parler à d'autres hommes/femmes.
Est jaloux et possessif. Contrôle vos déplacements, votre téléphone.
Vous a imposé des façons de vous habiller, de vous coiffer ou de vous comporter en public.
Vous a déjà menacé ou intimidé en utilisant un langage violent ou en abîmant le mobilier.
Nie ou minimise les agressions ou vous reproche de provoquer ses brusques colères.
A critiqué, dévalorisé ce que vous faites.
A fait des remarques désagréables sur votre apparence physique.
N'a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser.
A exigé de savoir avec qui et où vous étiez.
A cessé de vous parler, refusé totalement de discuter.
Vous a empêché d'avoir accès à l'argent du ménage pour les besoins courants de la vie quotidienne.
A confisqué vos ressources, votre salaire, ou vous demande de régler toutes les charges relatives aux dépenses quotidiennes, au loyer.
Vous a interdit de travailler, de sortir, de voir vos ami.es ou votre famille ou les a dénigré.es.
A demandé vos mots de passe de messagerie, surveille et contrôle vos réseaux sociaux, a installé un logiciel d'espionnage sur votre téléphone.
A confisqué vos papiers, documents, etc.
Si vous avez répondu oui à plusieurs affirmations alors vous êtes peut-être victime de violences conjugales. Nous vous invitons à nous contacter pour en échanger ensemble. Téléphone APAFED : 05.56.40.93.66.
Nous accueillerons votre parole avec bienveillance et sans jugement.
Source autotest : Fédération Nationale Solidarité Femmes »
Que dit la loi ?
Les violences conjugales sont interdites et punies par la loi
Le fait que ces violences soient commises par un partenaire, ex partenaire, conjoint, ex concubin constitue une circonstance aggravante. En outre, exposer un.e mineur.e à ces violences constitue également une circonstance aggravante.
Les principales avancées de la Loi (source Solidarité Femmes) :
« Depuis la loi du 22 juillet 1992 la qualité de conjoint ou de concubin de la victime est une circonstance aggravante, constitutif a minima d’un délit et passible du tribunal correctionnel.
La loi du 4 avril 2006 élargit le champ de la circonstance aggravante à de nouvelles infractions (meurtre, viols, agressions sexuelles) et à de nouveaux auteurs (pacsés et ex-conjoint, ex-concubin, ex-partenaire de Pacs).
La loi du 9 juillet 2010 crée l’ordonnance de protection et le délit de harcèlement moral au sein du couple (ou par un ex). La loi facilite la délivrance ou le renouvellement d’une carte de séjour aux personnes étrangères subissant des violences conjugales.
La loi du 4 août 2014 améliore le dispositif de l’ordonnance de protection qui passe à une durée maximale de 6 mois (au lieu de 4 mois) et elle prévoit qu’en cas de condamnation, la/le juge pénal se prononce sur le retrait de l’autorité parentale de l’auteur des violences.
La loi du 14 mars 2016 introduit la possibilité du retrait total de l’autorité parentale par la/le juge aux affaires familiales, en dehors de toute condamnation pénale, lorsque l’enfant est témoin des violences conjugales physiques ou psychiques.
La loi du 3 août 2018 étend le champ de la définition des violences conjugales aux couples non cohabitants et ajoute comme circonstance aggravante la présence d’un·e mineur·e au cours des scènes de violences conjugales.
La loi du 30 juillet 2020 réprime le suicide forcé comme circonstance aggravante du harcèlement moral, passible de 10 ans d’emprisonnement et elle étend le champ des incriminations des cyberviolences conjugales.
La loi du 13 juin 2024 renforce d’ordonnance de protection en augmentant sa durée (elle est portée à 12 mois) et crée l’ordonnance provisoire de protection immédiate afin de protéger les victimes de violences dès qu’elles se signalent à la justice ».